Il était une fois une déesse. Elle se nommait Elve. Et elle fonda ce royaume qui sombra dans une guerre éternelle...
 
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 Un nain et la magie....[Libre]

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MessageSujet: Un nain et la magie....[Libre]   Un nain et la magie....[Libre] EmptyMer 26 Juin - 19:04

(Désolé pour la pauvreté du post, j’étais fatigué)
 
S’il était une chose que Fïnùl Forgetonnerre ne parvenait pas à en comprendre la beauté, il s’agissait bien de la mer. L’horizon que laissent apercevoir les longues plages qui bordent les eaux n’est pas plus enchanteur que ne l’est un simple bout de bois pour le nain. Il ne comprenait pas cette passion dévorante des marins qui voguent vers l’inconnu, le goût du risque en pleine mer sous des tempêtes violentes et l’orage, balloté par les flots furieux. L’amour du danger, le guerrier le comprenait très bien. Il était possible que cela soit à cause du mal de mer qui empêchait le nain d’apprécier les voyages sur des navires et indirectement, tout ce qui est lié aux océans. Les montagnes et les forêts, il n’y avait rien de mieux pour Fïnùl Forgetonnerre. Les Contrées du Sud lui manquaient, la forteresse Naine de son enfance plus particulièrement. Le Nain se rappelait des monts enneigés, de la splendeur de la roche taillée, des tunnels sans fins et des maisons troglodytes, sans parler des richesses extraordinaire de sa race. Les pioches  creusant le sol pour y trouver des pierres précieuses étaient un son lointain, presque un rêve, sur le bateau qui, pour Fïnùl Forgetonnerre, devenait un cauchemar. Presque un mois s’était écoulé depuis que le guerrier était monté dans le navire marchand, « La Sirène chanteuse », pour continuer son périple vers les contrées de Mlyha. Le Nain savait qu’il aurait finit par tomber malade, mais têtu, il s’était borné à prendre un bateau pour raccourcir son chemin. Maintenant, Fïnùl Forgetonnerre restait toujours sur le pont du navire, attendant que son estomac régurgite tout ce qu’il avait avalé après chaque repas. De plus, il se trouvait qu’un barde participait au voyage, un musicien qui était aussi bon chanteur que ne l’est un corbeau. Ce Kitsune ne cessait de chanter à tout va, agressant l’ouïe du Nain qui manqua de peu, en colère, de jeter le barde par-dessus bord. Autant dire que ce voyage était lourd et pesant.
Ce fut avec une joie immense, après des journées entières sur la grande Mer, que le guerrier vit la terre ferme. De loin, l’on pouvait apercevoir les tours de l’académie Telmar et la forêt qui en faisait le tour. Les contrées de Mlyha étaient un territoire où de nombreuses races se croisaient grâce au prestige de son académie. Mais ces terres étaient surtout la contrée des Elfes, un peuple ancien et particulièrement étrange. Le nain faisait très attention avec cette race car elle possédait un lien étroit avec la nature. Discret et puissant est se peuple au savoir ancestral, rivalisant dans leurs ouvrages les maîtres artisans nain. En tant que tel, Fïnùl Forgetonnerre les considérait fort mais aussi rusé, dangereux par la même occasion. Il ne faut jamais provoquer le courroux d’un nain, mais à la différence des elfes, la leur n’est pas éternel. Les Elfes subissent de nombreuses persécution depuis bien des millénaires et depuis considèrent facilement les étrangers comme des profanateurs. Ils n’hésitent pas, si leurs terres sacrées sont souillés, à lever les armes pour détruire le mal à sa racine, tuant femme et enfant si nécessaire.
Quand la Sirène Chanteuse échoua son ancre, le nain monta, avec un groupe de personnes, dans une barge. Ils arrivèrent bien vite sur le sable, Fïnùl Forgetonnerre s’empressant de mettre pied à terre. Le ciel était dégagé, le soleil éclatant indiquant le début d’après-midi. Une légère brise soufflait, la barbe du nain se ballotant. Le guerrier attrapa le sable fin dans ses mains comme-ci c’était le plus grand des trésors. Les grains s’écoulaient petit à petit, soulevés par le vent, pendant que Fïnùl Forgetonnerre dégustait presque la douceur du sable. Un sourire étira ses lèvres, chose rare, tant il prenait plaisir à ressentir cette sensation de bienfaisance, comme-ci mère nature lui tendait un cadeau.
Quand enfin ses mains furent libres, le nain tourna son visage vers les personnes l’accompagnant. Le marin qui les avait amenés sur terre commençait déjà à repartir.  Sans attendre, exprimant un simple au revoir d’un geste de la main, le nain pénétra dans la forêt, portant son lourd sac et sa masse sur son dos et laissant ses compagnons de voyage. Son pas était ferme et lourd, écrasant les petites brindilles qui parsemaient la terre tandis qu’il poussait les branches qui lui barraient le passage. La flore était composée de beaucoup de chênes, de vieux arbres respectables dont le feuillage cachait la lumière. Il y avait encore un peu de l’odeur de la mer, se mêlant à fraîcheur odorante des plantes.  Fïnùl Forgetonnerre appréciait cet endroit, il se sentait mieux depuis qu’il était descendu du navire, profitant de l’atmosphère et de la verdure…
Le nain faisait marche vers l’académie Telmar, se fiant au soleil pour guider sa route. Là-bas, il pensait y trouver des vivres et des outils. Par la même occasion, Fïnùl Forgetonnerre pourrait y faire halte quelque temps pour connaître les dernières rumeurs et la situation politique des différents empires. Mais l’inquiétude prenait de plus en plus place dans l’esprit du nain, qui sentait qu’une terrible menace pesait sur le monde, sans qu’il n’arrive cependant à mettre une cause dessus. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était se renseigner cité après cité sur les préoccupations du peuple et des dirigeants. Le savoir, c’est le pouvoir, Fïnùl Forgetonnerre en était convaincu. De cette manière, il pensait pouvoir agir au moment le plus critique et pouvoir ainsi aider au mieux son peuple.
C’est alors que la forêt se fit plus obscure, plus angoissante. Les arbres cachaient totalement les rayons du soleil et l’herbe n’était plus, inexistante. Le vent, lui, s’était arrêté de souffler. Une sensation désagréable, lourde, envahissait l’esprit du nain. Il avait l’impression d’être cerné d’ennemi sans pour autant en apercevoir. Peut-être étais-ce seulement l’obscurité qui inquiétait le nain, mais il rechignait à penser que seul l’ombre pouvait provoquer cette sensation. Le guerrier était habitué depuis longtemps aux nuits noire et donc, aux ténèbres. Il se savait trop prévenant pour que l’on puisse lui tendre une embuscade. Mais  Fïnùl Forgetonnerre était sûr d’une chose : Quelque chose le suivait de prêt, quelque chose qui faisait qu’il n’était pas à l’aise. Alors, le nain posa son sac et attrapa sa masse, prêt à toute agression.
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